samedi 18 mars 2017

Définitions des logistiques

La logistique recouvre toujours des fonctions de transport, stockage et manutention et, dans les entreprises de production, tend à étendre son domaine en amont vers l’achat et l’approvisionnement, en aval vers la gestion commerciale et la distribution. On cite souvent la définition d’origine militaire : « La logistique consiste à apporter ce qu’il faut, là où il faut et quand il faut. » On peut cependant distinguer plusieurs logistiques différentes par leur objet et leurs méthodes : – une logistique d’approvisionnement qui permet d’amener dans les usines les produits de base, composants et sous-ensembles nécessaires à la production ; – une logistique d’approvisionnement général qui permet d’apporter à des entreprises de service ou des administrations les produits divers dont elles ont besoin pour leur activité (fournitures de bureau par exemple) ; – une logistique de production qui consiste à apporter au pied des lignes de production les matériaux et composants nécessaires à la production et à planifier la production ; cette logistique tend à absorber la gestion de production tout entière ; – une logistique de distribution celle des distributeurs, qui consiste à apporter au consommateur final, soit dans les grandes surfaces commerciales, soit chez lui en VAD par exemple, les produits dont il a besoin ; – une logistique militaire qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout ce qui est nécessaire à leur mise en oeuvre opérationnelle et leur soutien ; – une logistique de soutien , née chez les militaires mais étendue à d’autres secteurs, aéronautique, énergie, industrie, etc., qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en opération un système complexe, y compris à travers des activités de maintenance ; – une activité dite de service après-vente assez proche de la logistique de soutien avec cette différence qu’elle est exercée dans un cadre marchand par celui qui a vendu un bien ; on utilise assez souvent l’expression « management de services » pour désigner le pilotage de cette activité ; on notera cependant que cette forme de logistique de soutien tend de plus en plus souvent à être exercée par des spécialistes du soutien différents du fabricant et de l’utilisateur et dits Third Party Maintenance ; – des reverse logistics, parfois traduites en français par « logistique à l’envers », « rétro-logistique » ou encore « logistique des retours », qui consiste à reprendre des produits dont le client ne veut pas ou qu’il veut faire réparer, ou encore à traiter des déchets industriels, emballages, produits inutilisables depuis les épaves de voiture jusqu’aux toners d’imprimantes. Une distinction commode est celle que l’on fait souvent entre les logistiques de flux, production et distribution d’une part, et les logistiques de soutien d’autre part. Ces deux catégories de logistique ont en effet des caractéristiques assez différentes, les premières étant plus liées aux techniques de gestion de la production et aux techniques de marketing et de ventes, les deuxièmes étant plus liées à des méthodes de maintenance et de gestion de rechanges, particulièrement développées dans le domaine militaire ou dans celui de la maintenance des équipements techniques.

mercredi 8 mars 2017

Méthode Flash

Il s’git d’une extension de la méthode « KAIZEN » qui a été plus ou moins personnalisée dans des sociétés nationales ou internationales. Chacune de ces sociétés l’a rebaptisé à sa façon en la transformant en opération « coup de poing » Améliorations sans gros moyens, en impliquant tous les acteurs des directeurs aux opérateurs et en utilisant surtout le bon sens commun. La démarche repose sur des petites améliorations faites jour après jour, mais permanentes, c'est une démarche graduelle et douce qui s'oppose au concept plus occidental de réforme brutale du type « on jette tout et on recommence avec du neuf ». Inciter chaque travailleur à réfléchir sur leurs lieu et poste de travail et à proposer des améliorations. Donc contrairement à l'innovation, FLASH ne demande pas beaucoup d'investissements financiers, mais une forte motivation de la part de tout le personnel. Toute la philosophie du FLASH réside dans cette phrase : « Fais le mieux, rend le meilleur, améliore le même s’il n’est pas cassé, parce que si nous ne le faisons pas, nous ne pouvons pas concurrencer ceux qui le font ». Méthodologie :  Choix du poste du travail à améliorer  Choix des participants à l’amélioration de ce poste, 4 à 5, tous travaillant à ce poste  Déclenchement de l’action  Recensement détaillé de toutes les taches effectuées de façon courante à ce poste avec relevé des temps correspondants  Classement des taches en 2 catégories : utiles et inutiles  Inventaire des solutions permettant d’éviter les taches inutiles ou les pertes de temps et de matières  Évaluations des couts et les délais nécessaires pour mettre en œuvre la ou les solutions retenues  Evaluation des gains de productivité attendus  Présentation des résultats de l’étude aux membres de la direction  Décision de la direction de faire ou de ne pas faire

samedi 4 mars 2017

Diagramme d’Ishikawa

Le diagramme d'ISHIKAWA, ou diagramme de cause à effet, est une représentation structurée de toutes les causes qui conduisent à une situation. Son intérêt est de permettre aux membres d'un groupe d'avoir une vision partagée et précise des causes possibles d'une situation. Le schéma comprend les facteurs causaux identifiés et catégorisés selon la règle des " 7 M ". En effet, il a été repéré que les facteurs causaux relèvent généralement de ces sept catégories : • la matière, ou les matériaux (de manière générale ce sur quoi on agit dans la situation… il s'agit parfois des élèves !) ; • le matériel employé ; • le milieu, ou le contexte, qu'il soit culturel, social ou matériel (disposition des locaux par exemple) ; • les méthodes ; • la main d'œuvre ; • les moyens financiers ; • le management.
Cet outil provient du domaine industriel et des démarches qualité. Les termes peuvent sembler inappropriés au domaine éducatif. Il est possible de changer les termes utilisés, mais pas les catégories. Ainsi il faut alors, dans un second temps, revenir aux termes originaux pour vérifier si l'on a bien envisagé tous les types de causes possibles. Pour pouvoir identifier marges de manœuvre et possibilités d'évolution, il est nécessaire de considérer les causes négatives (qu'est-ce qui crée ou renforce le problème) et les causes positives (qu'est-ce qui freine le problème et peut être support d'évolution). Ces positifs et négatifs peuvent être marqués par des puces ou des couleurs différentes. Les avantages de cet outil sont de : • permettre de décomposer une situation ou un problème selon plusieurs dimensions (ou types de facteurs causaux) ; • "décentrer" le point de vue de ceux qui font le diagnostic ; • constituer un outil de dialogue ou diagnostic partagé entre acteurs. Il présente aussi des inconvénients : • difficulté à adapter les termes à l'éducation ; • représentation statique de situations complexes et donc évolutives ; • tendance à se polariser sur ce qui ne fonctionne pas.

Contrat du transport et Code de Commerce

Le contrat de transport est la convention par laquelle le transporteur s’engage moyennant un prix à faire lui-même parvenir une personne ou une chose en un lieu déterminé ; Le contrat est régi par les règles générales du louage d’ouvrage prévues par le DOC et les dispositions du code de commerce. Il est soumis également aux dispositions des conventions internationales dont est partie le Maroc. Les règles du contrat de transport s’appliquent au cas où un commerçant qui n’est pas un entrepreneur habituel du transport, se charge occasionnellement et à titre onéreux de transporter des personnes ou des choses CARACTERES DU CONTRAT DE TRANSPORT Le contrat de transport de marchandises est consensuel, - l’existence du contrat n’est pas liée à l’établissement d’un écrit - la responsabilité réciproque des parties ne peut plus être que de nature contractuelle - c’est au moment de la conclusion de l’accord que le client doit avoir connaissance des conditions d’exécution de l’opération Le consentement se forme lorsque l’offre du transporteur est acceptée par l’autre partie de manière libre et éclairée. Il peut être fait par écrit ou simplement verbal. PARTIES AU CONTRAT DE TRANSPORT Le contrat se forme entre l’expéditeur, le transporteur et le destinataire En cas d’intervention d’un commissionnaire de transport, le contrat de transport proprement dit est conclu entre le commissionnaire et le voiturier, l’expéditeur et le commissionnaire étant liés par un contrat de commission de transport Les contrats types de transport désignent par le terme générique de donneur d’ordre celui quel qu’il soit qui conclut le contrat avec le transporteur. Transporteur Celui qui fait profession de déplacer les marchandises Le chauffeur représente et engage son entreprise pour tous les actes courants du contrat de transport - Lorsqu’un transport est exécuté au moyen d’un véhicule pris en location c’est le locataire et non le propriétaire du véhicule qui a la qualité de voiturier et les tiers n’ont pas à tenir compte des conventions intervenues entre le transporteur et celui qui lui a fourni le matériel. Expéditeur L’expéditeur est celui qui conclut en son nom le contrat de transport, qui traite avec le transporteur soit personnellement soit par l’intermédiaire d’un mandataire qualifié Destinataire : Le destinataire, s’il est distinct de l’expéditeur n’est tenu des obligations nées du contrat de transport que par son acceptation, expresse ou tacite, donnée au transporteur EXECUTION DU CONTRAT DE TRANSPORT Prise en charge de la marchandise par le transporteur Aptitude et état du moyen de transport Les parties au contrat de transport doivent se mettre d’accord sur les caractéristiques du moyen de transport. Etablissement du document de transport *L’adresse du destinataire et le lieu de destination avec la mention « à ordre » ou « au porteur » s’il y a lieu *La nature, le poids le volume la contenance ou le nombre des choses à transporteur et s’ils sont en colis, la qualité de l’emballage, les numéros et marques qui y sont apposés *Le nom et l’adresse de l’expéditeur et du transporteur *Le prix du transport ou s’il a été déjà acquitté, la mention de ce paiement, et les sommes dues au transporteur pour les expéditions grevées de frais anticipés *Le délai dans lequel doit être exécuté entre les parties Les autres conventions établies entre les parties. Les conventions non indiquées dans le titre de transport ne sont pas opposables au destinataire et au porteur du titre de transport à ordre, ou au porteur souscrit par le transporteur Paiement du prix du transport Le paiement du prix du transport n’est du qu’au lieu où les choses devaient être transportées et après leur arrivée Le destinataire tenu de payer le prix de transport, de magasinage, les frais dont les choses sont grevées et les avances ordinaires Port payé signifie que les frais de transport incombent à l’expéditeur qui devra les acquitter avant le départ. Port dû signifie que le destinataire doit régler le coût du déplacement et les frais accessoires dont le paiement a été stipulé, avant de prendre livraison de la marchandise. Prix et changement d’instruction : Le transporteur a droit à un supplément proportionnel de prix et au remboursement du surplus de ses frais et avances Rupture du contrat Le transport est rompu par cas fortuit ou de force majeure non imputable à l’une ou à l’autre des parties *S’il est rompu par les mêmes causes avant toute exécution, le transporteur n’a droit à aucun prix *Si le transport est rompu par la volonté de l’expéditeur *Si le transport est arrêté avant le départ, l’expéditeur doit payer la moitié du prix établi, les frais de chargement, de déchargement et les autres frais nécessaires engagés par le transporteur *Si le transport est arrêté après le départ, l’expéditeur est tenu d’en payer le prix entier, ainsi que les frais de chargement, de déchargement et autres frais nécessaires engagés par le transporteur jusqu’au moment où les marchandises sont retournées à l’expéditeur Prix et retard de livraison Si l’arrivée est retardée le transporteur subit une retenue sur le prix de transport. Il perd le prix entier si le retard a duré le double du temps établi pour l’accomplissement du transport, OBLIGATIONS DE L’EXPEDITEUR La livraison de la marchandise à son destinataire, sa réalisation implique deux actes Un acte matériel une appréhension matérielle, une appréhension physique par le destinataire Un acte juridique manifestation de volonté du destinataire qui doit accepter la marchandise Transporteur-Expéditeur A la prise en charge de la marchandise : Le transporteur a le droit de constater sur le titre de transport ou par document séparé, l’état des choses à transporter, au moment où il les reçoit. S’il les accepte sans réserve, A l’exécution du déplacement : le transporteur doit faire l’expédition des choses à transporter Lorsque le titre de transport est au porteur ou à ordre Le transporteur doit donner avis à l’expéditeur Transporteur doit aviser immédiatement l’expéditeur Le transport doit être effectué dans le délai déterminé ou délai raisonnable. Transporteur – Destinataire -Le transporteur doit aviser immédiatement le destinataire de l’arrivée des choses transportées - Avant l’arrivée - Après l’arrivée des choses transportées, ou après le jour où elles auraient du arriver à destination Principe Le transporteur répond de la perte et des avaries des objets qui lui ont été confiés, depuis le moment où ils ont été remis jusqu’à celui où il les délivre au destinataire Causes d’exonération Le transporteur est déchargé de toute responsabilité s’il prouve que la perte ou les avaries ont été causées Par le cas fortuit ou force majeure non imputable à sa faute Défini comme un événement extérieur, imprévisible et irrésistible pour le transporteur. Circonstances atmosphériques des calamités naturelles le fait des tiers au contrat de transport Par le vice propre des choses elles-mêmes ou par leur nature : Celui-ci s’entend de toute détérioration inhérente à la marchandise La manifestation d’un vice propre peut se traduire par une diminution du poids ou du volume de la marchandise durant le transport appelée freinte de route Par le fait ou les instructions de l’expéditeur ou destinataire. Il a droit au prix du transport. Freinte de route : Pour les choses qui à raison de leur nature, subissent un déchet de poids ou de volume par le seul fait du transport, le transporteur répond seulement de la part du manquant qui dépasse la tolérance déterminé par les usages La limitation de responsabilité ne peut être invoquée s’il est prouvé, d’après les circonstances de fait, que la perte ne résulte pas des causes qui justifient la tolérance. RESPONSABILITE DU FAITS DE SES SUBSTITUES L’INDEMNITE Perte et avaries Le dommage résultant de la perte est établi d’après le titre de transport et à défaut d’après le prix courant des choses de même espèce et qualité au lieu de départ Le dommage constitué par la différence entre la valeur de la chose dans l’état où elle se trouve et sa valeur à l’état sain Retard Le transporteur ne répond pas du retard s’il prouve qu’il a été causé par le fait de l’expéditeur ou du destinataire ou par un cas fortuit ou de force majeure non imputable à sa faute. RECOURS Les transporteurs successifs sont subrogés dans toutes les obligations du contrat de transport. Ils ont droit de constater sur le titre de transport, l’état des choses qui leur sont remises Droit de rétention Actions récursoires Si l’on ne peut déterminer celui qui doit répondre, la responsabilité est partagée entre les transporteurs

L'analyse du processus

L’analyse des processus, premier levier pour l’amélioration, permet de mettre en évidence l’ensemble des activités qui composent le processus, la nature et l’organisation des moyens mis en œuvre, les procédures et modes opératoires, enfin la nature des flux physiques et informationnels. Cette analyse a pour but final l’amélioration des processus à travers :  La recherche d’éventuels problèmes d’organisation ;  La détection de défaillances ou contraintes diverses dans la circulation des flux ;  La mise en place d’un système de contrôle afin de remonter rapidement l’existence des anomalies ;  La mise en place d’un système proactif de résolution des problèmes ; D’une manière générale, on distingue deux principales démarches d’amélioration des processus. L’amélioration continue à travers une série d’actions concrètes, simples et peu onéreuses et la réingénierie qui consiste en un changement intégral ou une refonte du processus.